Manga: Assassination Classroom Tome 1

Assassination Classroom T1
Yusei Matsui
Editions Kana









Résumé:

Une salle de cours, un professeur, des élèves... et des coups de feu ! Les élèves de la classe 3-E du collège de Kunugigaoka sont des assassins en herbe, et leur professeur est leur cible à abattre !

Découvrez le quotidien insolite d'un drôle de professeur et de ses élèves !!

L'avis de la doc :

Si vous entendez ricaner en passant devant le présentoir des nouveautés, c'est que ce drôle de manga est disponible. N'hésitez pas jeter-vous dessus!
Le monde à l'envers en classe: le prof de l'histoire est une cible et enseigne à ses élèves la meilleure manière de l'éliminer. La vérité est qu'il les entraîne sur des chemins auxquels ils ne s'attendent pas, car vous imaginez-bien que l'objectif de ce professeur tentaculaire est bien de s'en sortir vivant, et s'il s'applique à exaspérer au maximum ses élèves afin d'aiguiser leurs envies de meurtre, c'est pour qu'ils creusent et révèlent le meilleur d'eux-mêmes.
Voilà un manga original qui bouleverse les codes et posent de bonnes questions sur les rapports entre élèves et enseignants.

L'origine du Manga:

"Un manga (en japonais : 漫画 ou まんが) est une bande dessinée japonaise. Le mot manga est souvent utilisé de façon impropre pour désigner, par extension, une bande dessinée non-japonaise respectant les codes des productions populaires japonaises ou pour nommer d'autres produits visuels rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique…).

Manga souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », est composé de ga (), qui désigne la représentation graphique (« dessin », « peinture » ou toute image dessinée - comme l'estampe), et man (), « involontaire », « divertissant », « sans but », mais aussi « exagérer », « déborder » (qui peut être interprété comme caricature), ainsi qu'« au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie », « image malhabile » ou tout simplement caricature ou grotesque dans le sens de Léonard de Vinci.

Le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en Occident. Il aurait été ainsi choisi pour son analogie avec un terme similaire dans l'ancien temps mais dont l'écriture diffère et qui décrit la conservation de proies dans les becs des pélicans indiquant des scènes prises sur le vif - comme l'oiseau fondant sur sa proie.

Il ne prend le sens précis de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. Lorsqu'elle y devient très populaire, après 1945 et grâce à Osamu Tezuka, le terme s'impose pour ne finir par ne plus désigner qu'elle. C'est ce terme qui a été utilisé à l'étranger (France, États-Unis, Allemagne, etc.), pour caractériser la bande dessinée japonaise, dont il est devenu un synonyme, et parfois grossièrement ramené à un genre.

Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leurs suite et fin publiées.

Les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences qui peuvent être douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.

La plupart des éditeurs français ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Cela les expose à se couper d'un lectorat plus large (notamment âgé) que les habitués du genre. Hergé, en particulier, a codifié la BD pour une lecture de gauche à droite et le lecteur aux habitudes acquises risque de lire la fin d'une action ou d'un gag avant le début. Cependant, la vague de démocratisation qu'a connu le manga en France auprès des jeunes a fait que la plupart des lecteurs préfèrent désormais le sens de lecture japonais.

Le sens de lecture japonais est également devenu le standard de lecture des manga aux États-Unis depuis le début des années 2000."

Histoire du manga tirée du site Manga-Thé dont je ne peux que vous conseiller la visite.

©Manga-Thé